La Galettiere à Erdeven

Où il question de crêpes mémorable et d’un petit pub breton où le temps peut s’arrêter Bientôt les mois d’été et le cruel dilemme pour beaucoup : Bretagne ou Cô…te d’Azur ? Pour ceux qui choisissent l’iode et les embruns plutôt que la fournaise, voici un bon plan crêperie : la Galettière. Malgré l’appartenance à un genre gastronomique mineur, cette adresse garde l’église au milieu du village – celui d’Erdeven. Ben tiens, justement la voilà en face, l’église, avec son Christ en croix endurant un calvaire éternel. Il donne le ton d’un snack-crêperie juste et bon. Quelque part entre le pub britannique et le bar à marins, le comptoir en bois orné d’une vieille plaque émaillée Byrrh attire les hommes, les vrais, ceux qui enquillent tout en restant droit comme des « i ». Ici, l’honneur est sauf et la soul intacte. Si on vient d’ailleurs on est trop heureux d’échapper à deux classiques de la restauration saisonnière en bord de mer : les pompes hypocritement cirées pour cause de bon beurre et le mépris en pleine face pour cause de pollution estivale. Adresse familiale depuis 1976, le lieu s’est arrondi aux angles depuis que les deux frères – Mikael et Morgan Le Bagousse - ont repris le flambeau du père – ancien navigateur sur le France. Un peu surfeurs, beaucoup baroudeurs, ils bossent l’été et arpentent les méridiens l’hiver. Ouverts, sympa et cools – forcément quand on freestyle la mer… – il faut les voir arriver en Motobécane 1959. Du coup, avec maman pour faire les galettes, ils dessinent un lieu à la gueule d’atmosphère. Et la galette à maman, c’est pas n’importe quoi. Du vrai, du bon, du frais, du fait main en live. Pour faire honneur au coin, on commande l’Erdevennoise , une blé noir qui mélange fromage, jambon et oignons pas surgelés, ou alors une Andouille, fine et joliment fumée. On se termine avec une mortelle Caramel au beurre salé home made – ou une toute simple mais magistrale beurre sucre - sur laquelle on jette les dernières gouttes d’un cidre franc du collier. Malgré l’appartenance à un genre gastronomique mineur, cette adresse garde l’église au milieu du village – celui d’Erdeven. Ben tiens, justement la voilà en face, l’église, avec son Christ en croix endurant un calvaire éternel. Il donne le ton d’un snack-crêperie juste et bon. Quelque part entre le pub britannique et le bar à marins, le comptoir en bois orné d’une vieille plaque émaillée Byrrh attire les hommes, les vrais, ceux qui enquillent tout en restant droit comme des « i ». Ici, l’honneur est sauf et la soul intacte. Si on vient d’ailleurs on est trop heureux d’échapper à deux classiques de la restauration saisonnière en bord de mer : les pompes hypocritement cirées pour cause de bon beurre et le mépris en pleine face pour cause de pollution estivale. Adresse familiale depuis 1976, le lieu s’est arrondi aux angles depuis que les deux frères – Mikael et Morgan Le Bagousse - ont repris le flambeau du père – ancien navigateur sur le France. Un peu surfeurs, beaucoup baroudeurs, ils bossent l’été et arpentent les méridiens l’hiver. Ouverts, sympa et cools – forcément quand on freestyle la mer… – il faut les voir arriver en Motobécane 1959. Du coup, avec maman pour faire les galettes, ils dessinent un lieu à la gueule d’atmosphère. Et la galette à maman, c’est pas n’importe quoi. Du vrai, du bon, du frais, du fait main en live. Pour faire honneur au coin, on commande l’Erdevennoise , une blé noir qui mélange fromage, jambon et oignons pas surgelés, ou alors une Andouille, fine et joliment fumée. On se termine avec une mortelle Caramel au beurre salé home made – ou une toute simple mais magistrale beurre sucre - sur laquelle on jette les dernières gouttes d’un cidre franc du collier.